Mon copain est un sale con.
Voilà, j'aimerais que ça se résume à ça, au fait que c'est un sale con. Pourquoi je ne peux juste pas lâcher prise et le quitter?! Bientôt 11 mois de galère. Je peux dire que sur tout ce temps-là, on a du être heureux quoi .. 3 mois plic ploc sur les 11.
Je ne le comprends pas. Les trucs qu'il fait/dit, qu'il vienne toujours me rechercher après m'avoir dit "MAIS C'EST FINI CETTE FOIS-CI T'ES TOTALEMENT FOLLE."
C'est un sale con, certes, il est incapable de tenir ses engagements, puis il dit que c'est moi et alors là, je pète totalement une durite parce que ça me semble injuste et je ne supporte pas l'injustice. Et puis je suis prise d'une rage incontrôlable parce que j'ai l'impression d'être trahie et abandonnée et malmenée et il se ramasse tout en pleine gueule, les bières, les poings, tout ça .. Et l'abruti a une copine, juste comme ça, putain, je meurs. Mon copain me reproche ma relation avec l'abruti "trop proche, trop bizarre." "Tu l'aimes toujours". Oui et non, si t'étais moins con, j'aurais peut être pas besoin d'aller me rassurer chez lui.
On en est arrivés à un point où on ne comprend plus, je crois, ce qu'on fout ensemble. Il n'arrête pas de répéter 'lâche prise" mais lâcher prise, sonne comme renoncer, comme abandonner et céder. J'ai jamais réussi, voilà, je ne cède rien à personne parce que j'ai l'impression de "perdre" et ça me terrifie, je ne veux pas perdre. Dans le sens où je veux gagner, bien sûr - la vie est une lutte de pouvoir constante- mais aussi parce que j'ai juste peur de lâcher, comme si un gouffre sans fond m'attendait.
Je dois toujours tout régler tout de suite, sinon j'ai l'impression que rien ne pourra jamais s'arranger. Alors que le temps fait du bien à l'amour quand il est réel.
Quand on s'est mis ensemble, j'ai pensé "ah bah il a l'air facile, ça sera pas comme avec l'abruti." OH WELL LADIES, c'est PIRE.
Bien sûr que j'ai des problèmes de confiance en moi, que je me sens pas aimée et que je refuse d'aimer les autres parce qu'encore une fois, ça serait "perdre" enfin, dans ce cas-ci donner mais ça ressemble beaucoup à perdre. J'ai pas envie de me perdre dans les autres, ils sont trop instables.
Alors il me dit "tu ne m'aimes pas" et je lui dis "non, c'est toi qui ne m'aimes pas" "tu ne veux pas vivre avec moi" " non, c'est toi." en boucle.
Je pourrais partir, je devrais mais j'arrive pas parce qu'en dessous de toute cette haine qui s'installe, bah je l'aime quand même ce gros handicapé.
Et puis y'a ce gros soucis de pas vouloir mettre de limites pour pas perdre l'autre mais à force, on se perd soi-même puis le couple se casse la gueule de toute façon. J'arrête pas de me dire de me mettre des barrières. Mais j'arrive pas. Je dois juste lui montrer fermement que non, il ne peut pas faire n'importe quoi. Sauf que j'ai peur de perdre, alors je dis rien, puis ça part en couille parce que j'explose .
Et puis fait chier, j'ai besoin de vacances.
Changer d'habillage
Jeudi 13 août 2015 à 22:38
Je ne vais pas spécialement mieux mais j'apprends à m'écouter, à essayer de comprendre quand je débloque.
Est-ce qu'un jour je deviendrai bonne pour moi ?
Est-ce qu'un jour j'arriverai à ne plus avoir besoin de mes béquilles humaines?
Est-ce qu'un jour je serai heureuse?
Questions existentielles que je n'ai pas le temps de me poser parce que je suis sensée avancer dans ma vie . 25 ans.
"Mais moi je t'aime bien comme ça, si t'étais une gentille fifille, ça ne serait pas pareil."
Comme d'habitude, l'abruti a les mots.
Est-ce qu'un jour je deviendrai bonne pour moi ?
Est-ce qu'un jour j'arriverai à ne plus avoir besoin de mes béquilles humaines?
Est-ce qu'un jour je serai heureuse?
Questions existentielles que je n'ai pas le temps de me poser parce que je suis sensée avancer dans ma vie . 25 ans.
"Mais moi je t'aime bien comme ça, si t'étais une gentille fifille, ça ne serait pas pareil."
Comme d'habitude, l'abruti a les mots.