Changer d'habillage

Samedi 14 mai 2016 à 19:09

 Je crois que c'est de pire en pire, tout. 

Souffrir de phobie scolaire, c'est s'exclure de la société, c'est tourner à l'envers, en rond. 
J'ai 25 ans et j'ai envie de mourir. Je suis en 3e bac, oui mais je vais la doubler parce que parfois, je suis incapable de me lever de mon lit et ça, pour le juge, c'est incompréhensible, il ne peut pas saisir la force de mon stress, comme je suis fatiguée parfois, de m'être rongée de l'intérieur. 
Comme la vie me fatigue déjà à mon age, surtout. Je suis horrifiée par ce que je suis devenue.

J'ai retrouvé mon groupe de potes mais j'ai changé, j'ai "mûri" j'ai même vieilli en fait. Alors je cours après quelque chose qui n'existe plus et je n'arrive plus à affronter ce qui est. Ne plus aller en cours, être angoissée de ne pas y avoir été et de tout rater, rater, avoir envie de mourir. Routine routine .. 

Et puis mon couple, les disputes, les pleures, les coups. La peur de l'abandon, la peur d'aimer, la peur d'être aimée. Je suis une énorme boule de peurs. 

"J'aimerais juste être heureuse" puis j'ai même plus l'envie. Je sais même pas ce que c'est. Je sais même plus quoi faire de ma vie, de mon copain. Un coma, ça serait bien . 

Y'a l'abruti qui dit "si tu veux,je vais lui en coller une " et qui me dit que je suis un amour mais je sais que mon besoin de l'abruti cache quelque chose,  un manque que j'essaye de combler avec lui, alors même là, bah je suis blasée parce que je me dis que peut être ce que je ressens est tronqué par mon besoin de sécurité.. 

A

Lundi 2 mai 2016 à 12:54

 Comme d'habitude, je suis rongée par l'angoisse, celle des examens. Mais en plus de tout ça, y'a la pression familiale et la pression de mon couple.

Je me laisse déborder par l'angoisse parce que justement, je déborde, tout le temps. 
Et je bois, je bois, je bois et c'est de pire en pire, je ne me sens pas mieux, je me sens merdique putain. 
J'arrive pas vraiment à pleurer, je ressens plein de choses que je n'arrive pas à nommer.
Ma psy a sans doute raison, affronter les parties sombres de nous-même aident à les faire disparaître. 
Mais comme elle dit si bien aussi, je ne suis pas encore prête à le faire donc je suis toujours là, avec tout mes côtés sombres et mes crises d'angoisse.
 

J'ai réfléchi à des millions de trucs,j'essaye de m'améliorer mais au final, quand le jugement pour la pension remet en cause toute mon existence en me disant à demi mots que je ne fais pas ce qu'il faut, je retourne au point de départ. Je me sens merdique, j'ai l'impression de faire des trucs merdiques et rien n'ira jamais. 

J'ai fait tellement de mal à mon copain sans m'en rendre compte et maintenant que j'ai tout analysé, je ne suis pas sûre qu'on pourra revenir en arrière;
Et je n'arrête pas de me dire qu'il ne m'aime pas, qu'il ne m'aime plus, que plus rien n'ira jamais. 

Un jour, je lui parlais et il m'a dit "spirale "c 'est vrai, je suis une putain de spirale, je vis dans une spirale, j'étouffe dans une spirale. 

Spirale

Et puis comme d'hab, l'abruti a réussi à me faire sourire. 

"Vous mademoiselle malgré le taux d'alcool assez incroyable dans mon sang je vous aime incroyablement beaucoup !"

A

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