Changer d'habillage

Lundi 2 mai 2016 à 12:54

 Comme d'habitude, je suis rongée par l'angoisse, celle des examens. Mais en plus de tout ça, y'a la pression familiale et la pression de mon couple.

Je me laisse déborder par l'angoisse parce que justement, je déborde, tout le temps. 
Et je bois, je bois, je bois et c'est de pire en pire, je ne me sens pas mieux, je me sens merdique putain. 
J'arrive pas vraiment à pleurer, je ressens plein de choses que je n'arrive pas à nommer.
Ma psy a sans doute raison, affronter les parties sombres de nous-même aident à les faire disparaître. 
Mais comme elle dit si bien aussi, je ne suis pas encore prête à le faire donc je suis toujours là, avec tout mes côtés sombres et mes crises d'angoisse.
 

J'ai réfléchi à des millions de trucs,j'essaye de m'améliorer mais au final, quand le jugement pour la pension remet en cause toute mon existence en me disant à demi mots que je ne fais pas ce qu'il faut, je retourne au point de départ. Je me sens merdique, j'ai l'impression de faire des trucs merdiques et rien n'ira jamais. 

J'ai fait tellement de mal à mon copain sans m'en rendre compte et maintenant que j'ai tout analysé, je ne suis pas sûre qu'on pourra revenir en arrière;
Et je n'arrête pas de me dire qu'il ne m'aime pas, qu'il ne m'aime plus, que plus rien n'ira jamais. 

Un jour, je lui parlais et il m'a dit "spirale "c 'est vrai, je suis une putain de spirale, je vis dans une spirale, j'étouffe dans une spirale. 

Spirale

Et puis comme d'hab, l'abruti a réussi à me faire sourire. 

"Vous mademoiselle malgré le taux d'alcool assez incroyable dans mon sang je vous aime incroyablement beaucoup !"

A

Jeudi 29 octobre 2015 à 12:22

 B

Si je n'ai répondu à aucun de tes messages ,c'est parce que je n'en ai pas la force. J'assume pas notre rupture, j'assume pas de devoir faire attention quand je sors pour ne pas te croiser.. Et me cacher dans le bus quand par malheur, on prend le même. 

Tout le monde me dit "ça fait une semaine et tu l'ignores, tu fais bien, continue." ils savent que ça me fait de la peine. Mais ils ne savent pas à quel point. 
C'est ça le pire, ne pas pouvoir vivre ma peine comme j'en ai envie parce qu'on a les mêmes amis et qu'ils attendent de voir notre réaction. Alors je pleure discrètement quand je suis trop saoule ou je pars, juste. Parce que je les emmerde. Parce que je voulais faire ma vie avec toi, pas avec eux. 

Tu veux qu'on parle de notre rupture et je ne vois pas ce qu'il y a à dire. "Je t'aime bien plus comme une très bonne amie" après m'avoir dit que j'étais l'amour de ta vie. Bah, tu veux que je te dise quoi ? J'ai juste envie de te cracher dessus mec. Tu m'as dit "je comprendrais que tu aies besoin de prendre tes distances." alors pourquoi tu veux qu'on en parle, pourquoi tu veux savoir si on coupe définitivement les ponts? 

J'aimerais que tu reviennes mais je ne sais pas si c'est pour les bonnes raisons. C'est bien pour ça que je ne réponds pas. Parce que je suis perdue et en colère. A chaque fois, tu dis que tu m'aimes puis tu pars. J'ai pensé pendant longtemps que sortir avec un mec instable pourrait m'aider à vaincre ma peur de l'abandon. Mais c'est pire et tu m'as mise au fond du gouffre. 

Je sais que j'ai ma part de responsabilités, c'est de ça que je veux te parler depuis des semaines. Mais tu dis qu'il n'y a pas besoin de parler , que ça se réglera en changeant notre comportement. Est-ce que c'est pour ça qu'on est séparés? Technique de merde. 

On a mal démarré, je veux dire notre relation. J'ai dit à tout le monde que j'en avais rien à foutre de toi,j'ai fait le thug. Je me suis blindée et aigrie , j'avais encore l'abruti en tête. J'ai tout foiré. Et même si on en est là aujourd'hui, je regretterai toujours de ne pas t'avoir laissé une vraie chance et de ne pas t'avoir ouvert mon coeur. Je suis triste que tu n'aies pas pu voir la vraie moi parce que je suis tellement remplie de blessures que je ne fais que me protéger au lieu de vivre.Je suis  tellement triste de pas avoir apprécié les premiers mois de notre relation en prenant ça comme un fardeau que j'avais à gérer plutôt que le bonheur que tu m'apportais. Je suis tellement triste aujourd'hui. 

Maintenant, on en arrive au plus difficile.
 Est-ce ce que le manque que je ressens est dû à ta perte ou à ma dépendance affective? On a été tellement loin dans la méchanceté, je ne sais même plus qui tu es. A la fin, tu me donnais envie de vomir, je n'avais même plus envie de te toucher. Et pourtant, après une semaine et demi, j'ai ce putain de manque de toi. Et je dois me poser les bonnes questions. Est-ce que tu me manques parce que je n'ai pas envie d'être seule ou parce qu'il y a des choses chez toi qui me manquent réellement.

Hier soir,y'avait plein de gens autour de moi et je pensais à toi, je me disais que tes petites histoires quand tu rentres du boulot me manquaient, que ta façon d'être toujours excité pour tout me manquait. Quand tu sautais autour de moi en disant "loulouuuu" et en me faisant plein de câlins. l'odeur de ta lessive, à quel point je me sentais en sécurité dans ta maison, ce que je n'ai plus dans ton nouvel appart que je déteste. Le sexe. Tes longs cils que j'ai toujours aimés. La façon que tu avais de rendre tout plus solaire .Quand on était saouls et qu'on se faisait plein de câlins et qu'on se disait enfin je t'aime et que je n'avais plus peur de te montrer ce que je ressentais. Comme j'ai directement eu envie de m'engager avec toi, d'avoir une vraie vie. Je ne pensais pas que j'allais t'aimer autant. Tu m'as aidée à grandir, à comprendre que contrôler ne veut absolument pas dire aimer et que c'est pas parce que les gens ne se plient pas à tout ce qu'on leur demande qu'ils ne nous aiment pas. 

Et puis un jour; on a perdu ça. Et on a essayé de le récupérer, vraiment. Mais je pense que c'était juste trop tard. J'ai commencé à m'enfoncer dans mes peurs,toi dans ta rancune. Et on est arrivés au point de non-retour. J'ai besoin de temps, d'espace, d'air. J'aimerais qu'on puisse reprendre tout depuis le début. Et je suis juste tellement coincée. 


A

Mercredi 21 octobre 2015 à 23:24

 Ma mère a du désinfecter mes mains parce que je les ai foutues dans le mur. Quand il a dit "je sais pas , c'est fini, je ne t'aime plus ,on peut encore se voir? " Mon cerveau a tellement vrillé. D'abord, ça ne m'a rien fait. Puis ça s'est insinué en moi. J'ai - eu- tellement mal, j'ai failli me jeter par la fenêtre. Alors j'ai appelé T pour qu'elle vienne chez moi. Et je suis tombée par terre en lui ouvrant et j'ai vomi de la pseudo-bile, comme ça. Alors que ça fait des semaines que je veux le quitter. Je ne sais pas expliquer ce qu'il se passe dans ma tête. A part, aie, mal, aie. J'ai coupé mon téléphone, je ne vais plus sur facebook. Je me laisse mourir.

D'abord expliquer les faits avant d'analyser mon cerveau. J'ai plus de cerveau. 

A

Lundi 31 août 2015 à 14:35

Mon copain est un sale con.

Voilà, j'aimerais que ça se résume à ça, au fait que c'est un sale con. Pourquoi je ne peux juste pas lâcher prise et le quitter?! Bientôt 11 mois de galère. Je peux dire que sur tout ce temps-là, on a du être heureux quoi .. 3 mois plic ploc sur les 11. 
Je ne le comprends pas. Les trucs qu'il fait/dit, qu'il vienne toujours me rechercher après m'avoir dit "MAIS C'EST FINI CETTE FOIS-CI T'ES TOTALEMENT FOLLE." 

C'est un sale con, certes, il est incapable de tenir ses engagements, puis il dit que c'est moi et alors là, je pète totalement une durite parce que ça me semble injuste et je ne supporte pas l'injustice. Et puis je suis prise d'une rage incontrôlable parce que j'ai l'impression d'être trahie et abandonnée et malmenée et il se ramasse tout en pleine gueule, les bières, les poings, tout ça .. Et l'abruti a une copine, juste comme ça, putain, je meurs. Mon copain me reproche ma relation avec l'abruti "trop proche, trop bizarre." "Tu l'aimes toujours". Oui et non, si t'étais moins con, j'aurais peut être pas besoin d'aller me rassurer chez lui.

On en est arrivés à un point où on ne comprend plus, je crois, ce qu'on fout ensemble. Il n'arrête pas de répéter 'lâche prise" mais lâcher prise, sonne comme renoncer, comme abandonner et céder. J'ai jamais réussi, voilà, je ne cède rien à personne parce que j'ai l'impression de "perdre" et ça me terrifie, je ne veux pas perdre. Dans le sens où je veux gagner, bien sûr - la vie est une lutte de pouvoir constante- mais aussi parce que j'ai juste peur de lâcher, comme si un gouffre sans fond m'attendait. 

Je dois toujours tout régler tout de suite, sinon j'ai l'impression que rien ne pourra jamais s'arranger. Alors que le temps fait du bien à l'amour quand il est réel. 

Quand on s'est mis ensemble, j'ai pensé "ah bah il a l'air facile, ça sera pas comme avec l'abruti." OH WELL LADIES, c'est PIRE

Bien sûr que j'ai des problèmes de confiance en moi, que je me sens pas aimée et que je refuse d'aimer les autres parce qu'encore une fois, ça serait "perdre" enfin, dans ce cas-ci donner mais ça ressemble beaucoup à perdre. J'ai pas envie de me perdre dans les autres, ils sont trop instables. 

Alors il me dit "tu ne m'aimes pas" et je lui dis "non, c'est toi qui ne m'aimes pas" "tu ne veux pas vivre avec moi" " non, c'est toi." en boucle. 

Je pourrais partir, je devrais mais j'arrive pas parce qu'en dessous de toute cette haine qui s'installe, bah je l'aime quand même ce gros handicapé. 

Et puis y'a ce gros soucis de pas vouloir mettre de limites pour pas perdre l'autre mais à force, on se perd soi-même puis le couple se casse la gueule de toute façon. J'arrête pas de me dire de me mettre des barrières. Mais j'arrive pas. Je dois juste lui montrer fermement que non, il ne peut pas faire n'importe quoi. Sauf que j'ai peur de perdre, alors je dis rien, puis ça part en couille parce que j'explose . 

Et puis fait chier, j'ai besoin de vacances. 

A

Jeudi 13 août 2015 à 22:38

 Je ne vais pas spécialement mieux mais j'apprends à m'écouter, à essayer de comprendre quand je débloque.

Est-ce qu'un jour je deviendrai bonne pour moi ?
Est-ce qu'un jour j'arriverai à ne plus avoir besoin de mes béquilles humaines?
Est-ce qu'un jour je serai heureuse?

Questions existentielles que je n'ai pas le temps de me poser parce que je suis sensée avancer dans ma vie . 25 ans. 

"Mais moi je t'aime bien comme ça, si t'étais une gentille fifille, ça ne serait pas pareil."

Comme d'habitude, l'abruti a les mots.

A

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