Changer d'habillage

Vendredi 17 avril 2015 à 10:51

 «Je me suis mis à déconner complètement... Y a quelque chose qui a sauté là-dedans, je sais pas… 
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment… j'ai eu l'impression de perdre le contrôle. 
De perdre le contrôle sur toutes les choses dans lesquelles j'étais impliqué, sur tous les éléments de ma vie.
Ça m'a plongé dans un état de colère… absolument indescriptible… c'était insoutenable.
C'est comme être enfermé dans une boîte sans lumière dans laquelle le temps s'arrête.
C'est comme être dans les limbes en fait… 

Tu peux plus aller en avant, plus aller en arrière, tu peux plus aller dans aucune direction…,t'es complètement bloqué, à l'arrêt, en panne, t'as les pieds dans le ciment. 
C'est comme ça que je me suis mis à gueuler.
Tu peux plus interagir avec le monde, tu te renfermes petit à petit, tu deviens totalement hermétique aux autres et au quotidien. 
Parce que le matin, quand tu te réveilles et le soir quand tu te couches, quand tu marches, quand tu bosses, quand tu parles, quand tu conduis, tu te répètes en permanence : 
"Je suis nulle part, je vais nulle part. Je suis pétrifié. Et je serai jamais rien d'autre que ça"
Il faut choisir de pas y penser, choisir que ça existe pas, choisir de pas avoir de problème avec ça. 
Il faut sortir, faut voir ses amis et attendre que ça revienne. »


Je cherche encore à comprendre comment lâcher prise. Je suis dénuée de cette fonction. Je veux tout savoir, tout comprendre, jusqu'au plus petit atome d'une situation. Et les gens qui m'entourent veulent la paix quand je veux des réponses. Je cherche de l'amour sans jamais l'accepter. J'ai l'impression que la majorité des gens ne voit pas la bulle , la séparation entre eux et moi. Comme si tout le monde devait me prendre avec des pincettes. Parfois, je me sens seule, malheureuse ou folle. Je ne veux plus être malheureuse , avant, j'étais résignée, maintenant, je cherche autre chose. Peut-être que je cherche trop. Peut-être que mes relations n'iront jamais parce que je cherche quelque chose d'inaccessible, que je mets "la barre trop haut". J'ai plus envie de me forcer, je préfère ma propre compagnie, j'ai plus envie d'expliquer, ni d'écouter, ni même d'entendre. J'ai envie de crier : laissez moi tranquille. 

- Peut-être que c'est un connard, mais ça vient peut être du fait que je suis tarée..
- Sans doute, mais il le savait avant! 
- J'ai l'impression de rendre les gens fous, je te l'ai dit et je le pense encore, je ne suis pas quelqu'un de bien.
- C'est ta vie, tu fais ce que tu veux après tout, si t'as envie de t'en plaindre, continue . Mais il t'a pas attendue pour être taré.


2h30, conversation avec l'abruti.  

A

Mercredi 15 avril 2015 à 19:54

"We've been living like it's raining when it's just been pouring down sun.
We've been living as if life is over when it has only just begun."


Ca commence à faire un moment que lui et moi, on est ensemble. Et pourtant, y'avait toujours l'abruti dans un coin de ma tête, alors un jour, ma meilleure amie (LA SORCIERE) en a eu marre et a essayé d'arranger les choses entre nous. Et ça a marché.  C'est pas encore ça, c'est compliqué de retrouver ses marques, retrouver l'équilibre dans une relation totalement différente mais j'en avais besoin. Je sais qu'on doit "garder nos distances" mais je me sens mieux depuis que je sais qu'il est là, je voulais pas que ça tourne comme avec Simon, j'ai toujours peur, d'ailleurs. Je ne veux plus de complications, bien pour ça que j'avais choisi mon copain.. pour me rendre compte qu'en fait, il est tout aussi fou que moi. Coup dur. 

L'abruti ,c'est le soleil, les hamburgers et les longues soirées d'été avec les potes. Ca ne changera pas. C'est comme une putain d'évidence qui s'est imposée à moi, sans que j'aie besoin de forcer quoi que ce soit. 

"Y'a des jours où tu me manques et certains plus que d'autres."

Enfin, il l'a dit, on est clairs. Enfin

A

Mardi 27 janvier 2015 à 13:21

 Je me souviens encore de la première fois où je l'ai vu sur cette photo et je me souviens à quel point j'avais envie de l'embrasser. Et je me souviens encore de quand j'ai failli lui dire je t'aime alors qu'on s'embrassait.  Et je l'ai pas fait et je suis avec quelqu'un d'autre. 

C'est ça la vie en fait : une suite d'actes manqués.

A

Vendredi 7 novembre 2014 à 2:58

 J'essaye de me rappeler comment c'était avant les grandes vacances et j'en suis plus capable. C'est comme si pendant 6 mois, on avait débranché mon cerveau et un jour, j'ai recommencé à vivre. J'ai encore des bribes de moi pleurant partout, allongée sur le sol à 3h du matin, avec ma mère qui ne savait plus quoi faire à force de me voir pleurer à cause de toi, de vous, de tout. Ces flashs sont invivables même si à ce moment-là, je ne vivais plus. J'étais une carcasse qui se traînait en cours, j'ai donné le change, comme il le fallait. Je me rappelle de mes crises d'hystérie intérieure, de toutes ces fois où j'ai cru ne jamais pouvoir surmonter toute cette souffrance. Je suppose que je l'ai fait. Tout ce temps où je ne supportais plus personne, ou j'attendais le silence, le calme, la paix et quand je les avais, je devenais dingue, parfois, devoir se faire face est la pire des choses au monde, surtout quand il n'y a plus rien à regarder dans le miroir. J'ai mis ma vie sur pause parce que sinon, je me serais flinguée mais je ne voulais pas mourir, je ne voyais aucun échappatoire à tout ça. Et puis il/s sont revenus. Et là, juste parce que j'ai du mal dans mon couple , je suis prête à tout jeter et à recourir dans ses bras. On était tellement bien et puis en même temps, tu sais que t'enjolives tes souvenirs mais si y'avait eu que nous deux, qu'est c'que ça aurait été bien putain . 

Je devrais lui parler, au moins mettre les choses au clair, non ? Bordel, je sais plus. 

A

Vendredi 17 octobre 2014 à 20:24

 Elle a dit "vous savez, ce qui est difficile c'est que vous avez deux pensées complètement opposées, vous avez besoin d'amour, énormément mais quand cette personne réussit à combler cette première pensée, il ne peut pas combler la deuxième, celle qui vous fait peur , la peur de s'engager et d'être abandonnée, alors vous détruisez ce qui pourrait vous être bénéfique mais vous n'êtes pas responsable de l'échec de cette relation, faut être deux et vous n'avez pas trouvé ce garçon par hasard. Et quelque part, vous avez toujours l'impression de ne pas être assez, de ne rien valoir, alors dans ces conditions, vous cherchez une relation réparatrice mais vous n'êtes pas capables de l'accepter. Et ne pas poser vos limites, c'était une façon de pouvoir s'envoler quand vous vouliez, lui comme vous d'ailleurs. Mais vous n'allez pas me faire croire qu'il n'y avait pas d'attachement dans cette relation."

Et j'ai pleuré, parce que c'était vrai.

A

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