J'essaye de me rappeler comment c'était avant les grandes vacances et j'en suis plus capable. C'est comme si pendant 6 mois, on avait débranché mon cerveau et un jour, j'ai recommencé à vivre. J'ai encore des bribes de moi pleurant partout, allongée sur le sol à 3h du matin, avec ma mère qui ne savait plus quoi faire à force de me voir pleurer à cause de toi, de vous, de tout. Ces flashs sont invivables même si à ce moment-là, je ne vivais plus. J'étais une carcasse qui se traînait en cours, j'ai donné le change, comme il le fallait. Je me rappelle de mes crises d'hystérie intérieure, de toutes ces fois où j'ai cru ne jamais pouvoir surmonter toute cette souffrance. Je suppose que je l'ai fait. Tout ce temps où je ne supportais plus personne, ou j'attendais le silence, le calme, la paix et quand je les avais, je devenais dingue, parfois, devoir se faire face est la pire des choses au monde, surtout quand il n'y a plus rien à regarder dans le miroir. J'ai mis ma vie sur pause parce que sinon, je me serais flinguée mais je ne voulais pas mourir, je ne voyais aucun échappatoire à tout ça. Et puis il/s sont revenus. Et là, juste parce que j'ai du mal dans mon couple , je suis prête à tout jeter et à recourir dans ses bras. On était tellement bien et puis en même temps, tu sais que t'enjolives tes souvenirs mais si y'avait eu que nous deux, qu'est c'que ça aurait été bien putain . 

Je devrais lui parler, au moins mettre les choses au clair, non ? Bordel, je sais plus.