«Je me suis mis à déconner complètement... Y a quelque chose qui a sauté là-dedans, je sais pas…
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment… j'ai eu l'impression de perdre le contrôle.
De perdre le contrôle sur toutes les choses dans lesquelles j'étais impliqué, sur tous les éléments de ma vie.
Ça m'a plongé dans un état de colère… absolument indescriptible… c'était insoutenable.
C'est comme être enfermé dans une boîte sans lumière dans laquelle le temps s'arrête.
C'est comme être dans les limbes en fait…
Tu peux plus aller en avant, plus aller en arrière, tu peux plus aller dans aucune direction…,t'es complètement bloqué, à l'arrêt, en panne, t'as les pieds dans le ciment.
C'est comme ça que je me suis mis à gueuler.
Tu peux plus interagir avec le monde, tu te renfermes petit à petit, tu deviens totalement hermétique aux autres et au quotidien.
Parce que le matin, quand tu te réveilles et le soir quand tu te couches, quand tu marches, quand tu bosses, quand tu parles, quand tu conduis, tu te répètes en permanence :
"Je suis nulle part, je vais nulle part. Je suis pétrifié. Et je serai jamais rien d'autre que ça"
Il faut choisir de pas y penser, choisir que ça existe pas, choisir de pas avoir de problème avec ça.
Il faut sortir, faut voir ses amis et attendre que ça revienne. »
Je cherche encore à comprendre comment lâcher prise. Je suis dénuée de cette fonction. Je veux tout savoir, tout comprendre, jusqu'au plus petit atome d'une situation. Et les gens qui m'entourent veulent la paix quand je veux des réponses. Je cherche de l'amour sans jamais l'accepter. J'ai l'impression que la majorité des gens ne voit pas la bulle , la séparation entre eux et moi. Comme si tout le monde devait me prendre avec des pincettes. Parfois, je me sens seule, malheureuse ou folle. Je ne veux plus être malheureuse , avant, j'étais résignée, maintenant, je cherche autre chose. Peut-être que je cherche trop. Peut-être que mes relations n'iront jamais parce que je cherche quelque chose d'inaccessible, que je mets "la barre trop haut". J'ai plus envie de me forcer, je préfère ma propre compagnie, j'ai plus envie d'expliquer, ni d'écouter, ni même d'entendre. J'ai envie de crier : laissez moi tranquille.
- Peut-être que c'est un connard, mais ça vient peut être du fait que je suis tarée..
- Sans doute, mais il le savait avant!
- J'ai l'impression de rendre les gens fous, je te l'ai dit et je le pense encore, je ne suis pas quelqu'un de bien.
- C'est ta vie, tu fais ce que tu veux après tout, si t'as envie de t'en plaindre, continue . Mais il t'a pas attendue pour être taré.
2h30, conversation avec l'abruti.
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Vendredi 17 avril 2015 à 10:51
A
Mercredi 15 avril 2015 à 19:54
"We've been living like it's raining when it's just been pouring down sun.
We've been living as if life is over when it has only just begun."
Ca commence à faire un moment que lui et moi, on est ensemble. Et pourtant, y'avait toujours l'abruti dans un coin de ma tête, alors un jour, ma meilleure amie (LA SORCIERE) en a eu marre et a essayé d'arranger les choses entre nous. Et ça a marché. C'est pas encore ça, c'est compliqué de retrouver ses marques, retrouver l'équilibre dans une relation totalement différente mais j'en avais besoin. Je sais qu'on doit "garder nos distances" mais je me sens mieux depuis que je sais qu'il est là, je voulais pas que ça tourne comme avec Simon, j'ai toujours peur, d'ailleurs. Je ne veux plus de complications, bien pour ça que j'avais choisi mon copain.. pour me rendre compte qu'en fait, il est tout aussi fou que moi. Coup dur.
L'abruti ,c'est le soleil, les hamburgers et les longues soirées d'été avec les potes. Ca ne changera pas. C'est comme une putain d'évidence qui s'est imposée à moi, sans que j'aie besoin de forcer quoi que ce soit.
"Y'a des jours où tu me manques et certains plus que d'autres."
Enfin, il l'a dit, on est clairs. Enfin.
We've been living as if life is over when it has only just begun."
Ca commence à faire un moment que lui et moi, on est ensemble. Et pourtant, y'avait toujours l'abruti dans un coin de ma tête, alors un jour, ma meilleure amie (LA SORCIERE) en a eu marre et a essayé d'arranger les choses entre nous. Et ça a marché. C'est pas encore ça, c'est compliqué de retrouver ses marques, retrouver l'équilibre dans une relation totalement différente mais j'en avais besoin. Je sais qu'on doit "garder nos distances" mais je me sens mieux depuis que je sais qu'il est là, je voulais pas que ça tourne comme avec Simon, j'ai toujours peur, d'ailleurs. Je ne veux plus de complications, bien pour ça que j'avais choisi mon copain.. pour me rendre compte qu'en fait, il est tout aussi fou que moi. Coup dur.
L'abruti ,c'est le soleil, les hamburgers et les longues soirées d'été avec les potes. Ca ne changera pas. C'est comme une putain d'évidence qui s'est imposée à moi, sans que j'aie besoin de forcer quoi que ce soit.
"Y'a des jours où tu me manques et certains plus que d'autres."
Enfin, il l'a dit, on est clairs. Enfin.