Changer d'habillage

Jeudi 28 août 2014 à 0:20

 Qu'est c'que tu veux que je te dise après tout ça, j'ai peur de toi.  Elle est venue m'insulter, évidemment, c'était une question de temps avant qu'elle vienne m'emmerder avec son couple à la con, avec nos "potes" à la con. Tu vois, ça fait longtemps que je ne vous considère plus comme tels, j'en ai pleuré mais ça va, merci, j'ai failli en crever mais ça va , merci. Et tu reviens comme une fleur me demander comment je vais et tout le bordel et je dis rien. Je revois A, elle était là quand vous m'avez virée à main levée, sans me prévenir, ahhh, je vous fais donc si peur, c'est triste petit chat, vraiment. Je suis trop démolie psychologiquement par votre trahison et par ma vie personnelle pour répondre comme il se doit à vos attaques, quoi que. Je suis plus forte qu'avant, je n'ai plus d'espoir, je n'ai que des envies, ça engage à moins, ça rend plus facilement "content". Parlons de ma faille narcissique, parlons de mes efforts effrénés pour éviter l'abandon avec ma putain de psy chaque semaine. Parlons du fait que je pleure à chaque fois que je dis "B m'a abandonnée" , parce que tu es qui tu es petit chat mais il était mon pilier, celui qui dit quand c'est bien ou non, faille narcissique, je te dis. T'as toujours été le mauvais objet, parce que mes pulsions n'étaient pas acceptables pour mon esprit malade, je sais que t'as été là pour me protéger et je sais que t'as tapé dans mon dos comme tous les autres. Alors dis moi, putain de bordel, dis moi pourquoi je ne viens pas chez toi avec une hache? Une partie de moi dit que t'es qu'un connard et que tu n'en vaux pas la peine, l'autre partie que t'es juste un gosse perdu qui fait de la merde et la troisième, toute petite, dit qu'en fait, on est tout les deux des connards émotionnels.  J'ai passé mon temps à mettre de la distance entre nous pour éviter cet abandon que je voyais en grosses lettres écrites sur ton front et inexorablement, je suis tombée quand même, parce que pour une raison qui m'échappe, t'as toujours eu besoin de mon approbation. Tu es fou, je t'ai rejeté encore & encore et tu t'es jeté dans la gueule du loup. C'est quoi ton histoire pour être un kamikaze sentimental..? Ou alors, c'était juste ton côté "j'ai besoin que tout le monde m'aime". J'en sais rien et j'en suis venue à un stade où j'aimerais tous vous foutre dans une boîte et ne plus jamais l'ouvrir. Je savais pas qu'on devait faire des deuils amicaux, qu'on pouvait vivre des chagrins d'amitié encore plus violent que quand on est amoureux. J'ai accepté sans broncher, perdre mes amis, me faire jarter, j'ai pas moufter, par fierté et parce que j'étais pas en état, je voulais pas fondre en larmes, je voulais pas me confronter à la réalité : que les gens que j'aimais le plus me laissaient tomber alors que mon cousin venait de se faire tabasser à mort. J'ai envie de vous dire que vous n'êtes que des chiens mais je vous aime toujours (stupide, stupide, stupide) alors je vous trouve des putain d'excuses. Le fait est que vous êtes juste de gros connards nocifs, insensibles et cinglés. Allez au diable, je n'ai plus de temps à perdre. J'ai vécu avec assez de mauvais, j'aimerais avoir un peu de bon. 

A

Par Running-Free le Dimanche 14 septembre 2014 à 22:24
Amandine,


Je ne sais pas si je devrais t'envoyer ce message (surtout après avoir lu plusieurs fois ton article le plus récent..), mais j'y pense depuis longtemps, et au fond, je n'ai pas grand chose à perdre en décidant de le rédiger et de te le faire parvenir.

J'ai le don pour ressasser pendant des lustres mes échecs, surtout quand ils sont liés à des personnes et que je suis en tort.
Je regrette d'être partie sans rien dire, quelques mois à peine après avoir fait ta connaissance sur Cowblog, et après avoir échangé avec toi sur Facebook et MSN. Je n'aurais pas du te fuir alors que tu n'étais pas mon ennemie et que tu ne me voulais clairement aucun mal. Je ne cherche pas d'excuses, ce qui est fait est fait, et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Cependant, je n'ai pas vraiment fait cela de mon propre chef, c'était Grégory qui m'avait dit que c'était mieux de couper les ponts avec toi. Pourquoi? Je ne le sais même pas. Il m'aveuglait tellement que je ne lui ai même pas demandé la raison de cette demande. Je me souviens juste qu'entre vous ça n'allait pas bien.

Si jamais tout s'est arrangé entre vous entre temps, j'en suis contente. Si c'est le cas et que vous êtes en ce moment en contact, je t'en supplie, ne lui parle pas de ce message. J'ai décidé de quitter sa vie autant que j'ai décidé de le sortir de la mienne. Je n'y arrive pas vraiment, mais j'essaie. Mais bon, ça n'est pas le sujet de mon message, je n'ai pas tellement envie de parler de lui; il m'a fait assez de mal comme ça et la douleur perdure.

Non, je veux surtout parler du fait qu'il y a toujours une partie de mon esprit qui a pense à toi, malgré mon départ et le temps qui a passé. Je continue à aller sur ton blog, à y lire ses articles quand ils ne sont pas protégés, et ce même si je ne suis plus sur Cowblog (mon ancien compte Running-Free est toujours là mais je n'ai plus rien à dire..). Et ça me fait de la peine de savoir que tu vas mal, malgré ton envie d'être heureuse. J'aimerais que tu sois épanouie, bien dans ta peau, souriante.

Je me souviens de ce jour où j'étais à Spa, et où on s'est promenées un peu ensemble. On a fini par s'asseoir sur un banc, et on a parlé. Tu m'avais montré le contenu de ton iPod, alors qu'une vieille dame te demandait de l'aider à compter sa monnaie pour prendre le bus. Je me sentais désolée que Grégory ne t'ai pas envoyé de message pour te dire qu'on serait en retard. Mais j'étais surtout contente de te voir pour de vrai.

Je sais que ce message est bizarre, et surtout inattendu. Sûrement mal, aussi. Je n'espère pas de réponse de ta part (mais si tu veux m'envoyer balader, tu peux, je le mérite assez), le temps a passé, je pense que tu dois me haïr après cet acte de lâcheté que j'ai pu commettre.

Je n'attends peut-être pas de réponse, mais j'aimerais tout de même que tu lises ceci: s'il te plaît, prends soin de toi. J'aimerais que tu prennes soin de toi comme tu as essayer de prendre soin de moi (je me souviens que tu t'inquiétais vraiment pour moi) quand j'étais encore une gamine de 16 ans. Maintenant j'ai 19 ans, mais crois-moi, je n'ai pas oublié..


Amandine Kerro.
(ejopaja@gmail.com)
Par AnonymementBelle le Lundi 15 septembre 2014 à 3:36
Tu sais, ça ne m'étonne pas qu'il t'ait demandé de couper les ponts, ça a toujours été un enculé de manipulateur..

Quand je l'ai mis sur ta route, je ne sais pas ce que j'avais en tête, je suis désolée qu'il t'ait fait plus de mal que de bien .. J'en suis désolée. Oui, on se reparle et oui, ça va. Mais c'est lui et on passera notre vie à se disputer, c'est pas tout rose mais c'est mon meilleur ami.

Evidemment, je t'en ai voulu mais cette année m'a appris à laisser passer, puis on a eu notre lot de souffrance.

Au final, je ne sais pas si je t'ai vraiment apporté autre chose que des malheurs.. Mais prends soin de toi, j'ai vu un peu avec qui tu parlais sur cow, et t'es tellement fragile que ça m'inquiète encore un peu, que tu tombes à nouveau dans les bras d'un manipulateur à la con..

Prends soin de toi et merci pour le commentaire. :)
Par Running-Free le Lundi 20 octobre 2014 à 0:41
Je viens seulement de voir ta réponse ici. Je ne m'attendais pas à ce que tu répondes - ou alors que tu les fasses via un mail, je ne sais pas pourquoi. Merci d'avoir pris le temps de m'écrire ici.

Ne sois pas désolée, s'il te plaît. Je ne t'en veux pas, et je ne t'en ai jamais voulu.
Je ne m'en veux qu'à moi-même. Je n'étais déjà pas en état, à l'époque, de voir une telle chose arriver; mais au final la seule personne à qui j'en veux maintenant c'est moi - même si je l'ai aussi détesté pendant quelques temps.
Certes je l'ai connu car tu me l'as présenté, mais je pense que toi non plus tu ne pouvais savoir comment ça se terminerait pour moi. Alors oui, cesse d'être désolée.

J'aimerais que tu ne t'inquiètes pas; mais je suis fragile, oui. Plus qu'avant. Je m'enfonce toujours plus, je fais un nombre incalculable de conneries qui deviennent de plus en plus sérieuses et lourdes en conséquences.
Je ne vis plus, je survis. Je survis dans le passé, pas dans le quotidien; j'essaie d'oublier mais c'est plus fort que moi, j'évolue dans les souvenirs - je me souviens beaucoup des bons, qui sont au final les plus insoutenables, et ils me tuent à petit feu.
J'ai coupé les ponts avec mes meilleurs amis, avec mes bons amis, ils ne me comprennent plus et me détestent maintenant; je ne parle plus à personne. Je ne vois que les gens de ma classe, à la fac - et encore j'essaie de les éviter; et je refuse de parler à mes parents depuis des semaines. Je ne vais plus en concert, je ne lis plus, je sèche les cours - alors qu'à la base j'adore ce que j'étudie à la fac. Je pense à mourir tous les jours, je pleure tous les soirs avant de m'endormir; etc.

C'est assez dingue. Je pensais savoir ce que c'était, aller mal. Mais je me rends compte que c'était assez "soft" ce que je connaissais, à l'époque.

Prendre soin de moi, je ne saurais pas le faire. Je suis lancée sur le chemin de l'auto-destruction, et la seule qui saurait m'en sortir m'a réduite en cendres.

Du coup, non, TOI prends soin de toi. :)
Une jolie jeune femme comme toi en vaut plus que la peine.
 

Mensonges en abondance.

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